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 01 - « I'm fine, I swear, I'm fine »

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Dukett
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Dukett


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MessageSujet: 01 - « I'm fine, I swear, I'm fine »   01 - « I'm fine, I swear, I'm fine » EmptyJeu 15 Sep - 22:02

Jedikiah Blackwood a écrit:

RP EN COURS

SUJET PRIVÉ : FT. Carron M. Blackwood
# TYPE : Présent
# DATE : 6 janvier 2016
# MOMENT DE LA JOURNÉE & TEMPS APPROXIMATIF : Aube - Chute de neige soutenue

# PRÉSENCE DU MJ : Non

# AUTRE : :jedi:
SHADOW





« I'm fine, I swear, I'm fine »

I fought a bear, that's all

   Je ne suis qu'un sombre et pathétique abruti. Parfois, j'ai vraiment des idées stupides, et si stupides que j'en viens à me demander comment j'ai pu survivre jusqu'à maintenant. Encore une fois, j'avais échappé à la mort de peu. Une rencontre malheureuse avec un chasseur, un sorcier rival au mien, un loup-garou ? Non, même pas ! Ce serait trop prévisible. Trop logique. Non non, j'avais couru après les ennuis, et presque littéralement. Puisque, en vérité, j'avais tout à faire par hasard croisé la route d'un ours. Et comme le con que je suis, j'avais fixé cette montagne de poils toute en griffes et en crocs, et... Challenge accepted. Un sourire carnassier avait retroussé mes babines de husky, alors que je mesurais les risques encourus. Mais peu m'importait, ma décision était déjà prise ! Alors, je lui avais sauté à la gorge. Oh, la bataille fut rude ! C'est peu de le dire, même. Notre affrontement dura plusieurs heures, durant lesquelles j'avais plusieurs tenté d'épuiser mon adversaire en le mettant en colère et en filant comme une flèche, louvoyant entre les arbres. C'est à l'usure et à coups de petites blessures que j'en étais finalement venu à bout. Mais dans quel état étais-je moi-même... ? Entaillé un peu partout, les blessures les plus sérieuses -et les seules réellement inquiétantes d'ailleurs- se trouvaient sur mon épaule droite, et sur tout le long de mon échine ou presque. Des filets de sang s'en écoulaient, entachant ma fourrure qui avait sérieusement perdu de son lustre. Des touffes entières de poils avaient volées, formant de vilains trous. Moi qui étais si fière de mon pelage, là il faisait clairement la gueule. Collé par le sang, massacré d'un peu partout... Bonjour les dégâts !

Lançant un dernier regard au cadavre de l'ours qui gisait là, le regard vide, je me remis enfin sur le chemin du retour. La maison... Enfin, il y avait un tas de bois et de pierres que j'avais envie de rejoindre. Et pas seulement parce que Carron s'y trouvait, et m'y attendait. Parce qu'au fond, la maison c'était n'importe quel endroit, tant que mon sorcier -ma moitié- s'y trouvait. Au fil de nos voyages, souvent motivés par mes conneries il faut que je l'avoue, mon foyer avait toujours été à ses côtés. Mais là, pour la première fois depuis... Aussi loin que je me souvienne, je m'étais attaché à quelque chose de plus matériel. Il faut dire que cette bâtisse était non seulement superbe, mais que pour ne rien gâcher, elle se trouvait idéalement placée. Non loin du lac, au milieu de la forêt... Les plus proches voisins se trouvaient si loin que nous aurions pu gueuler à pleins poumons qu'ils ne nous auraient pas entendus pour autant. Et ça me plaisait.
Lentement mais sûrement, je remontais le petit sentier qui me conduirait à la maison. Je ne pouvais pas bloquer totalement mon esprit à Carron comme lui en était capable, mais j'étais au moins en mesure de lui interdire certaines informations. Là, par exemple, je lui cachais la plus grosse partie de mes blessures. Il savait que j'étais blessé, aucun doute là-dessus, il avait dû le sentir. Mais, il ignorait à quel point. Et je lui bloquais également en grande partie de mes émotions, et mes pensées. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète plus qu'il ne devrait. ... Même si j'étais conscient que ça aurait peut-être l'effet inverse.

Ce n'est qu'aux aurores, enfin, que j'arrivai enfin à la maison. Ou tout du moins, devant. Péniblement, je grimpai les marches du perron, et boitillai jusqu'à la porte. Là, je posai mes fesses et grattai sur le bois en chouinant. Reprendre forme humaine pour tout simplement abaisser la poignée et entrer ? J'étais trop dans le brouillard pour seulement y songer. Là, je voulais juste que Carron vienne m'ouvrir, me prenne dans ses bras, me dorlote, me soigne et me rassure. Oh, je savais qu'il allait m'en vouloir de rentrer dans un état pareil, et qu'il allait d'autant plus me tirer les oreilles en apprenant pourquoi et comment j'en étais arrivé là. Mais pour l'instant, ce n'était pas ma préoccupation principale.

Viens m'ouvrir, Carron... Viens m'ouvrir, je commence à avoir froid, j'ai mal un peu partout, et je veux un câlin.

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Carron M. Blackwood

Carron M. Blackwood


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MessageSujet: Re: 01 - « I'm fine, I swear, I'm fine »   01 - « I'm fine, I swear, I'm fine » EmptyJeu 15 Sep - 22:02






“Seeing you in this state breaks my heart...”

Carron était seul, dans la maison perdue dans la forêt qu’ils occupaient avec Jedikiah depuis quelques mois, confortablement installé sur le canapé, face aux flammes. Il était habitué à ce que son Familier lui fasse faux fond. Avant, il lui arrivait même de s’absenter plusieurs jours d’affilés, laissant derrière lui un Carron légèrement inquiet, pour… Pour faire quoi, d’ailleurs ? Chasser, en général – quoi qu’une fois il soit allé faire un gosse, m’enfin bon, il ne le savait pas et c’était une « vieille histoire » dont on ne devait plus parler – ou traîner. Le sorcier n’allait pas fouiller dans l’esprit de Jedikiah pour savoir exactement tout ce qu’il faisait et où il était ; il lui faisait confiance. Et déjà qu’il n’aimait pas lui donner d’ordres… La nuit était déjà bien avancée, mais le calendrier n’avait pas encore changé de jour, qu’il était enroulé dans la couverture faite et offerte par son Familier adoré, en bouquinant. Tout allait bien. Il était serein, comme les flammes qui crépitaient joyeusement dans la cheminée, commençant doucement à piquer du nez. Comme souvent lorsque Jedikiah n’était pas là, il allait finir par s’endormir sur le canapé – quand ce n’était pas enroulé dans des couvertures à moins d’un mètre des flammes.

Pourtant, il ne parvint pas à s’endormir parce que, soudainement, il sentit que quelque chose ne tournait pas rond, que quelques chose était arrivé à son Jedi. Qui, en plus d’être son Familier, était accessoirement l’homme de sa vie, et peu importe ce que pouvait bien en penser la Communauté. Or, actuellement, il sentait que quelque chose n’allait pas – ou, plutôt, il ne sentait pas grand-chose, et même si Jedikiah ne pouvait pas fermer totalement son esprit à celui de son Sorcier, Carron ne pouvait pas passer à côté de ça ; il savait qu’il était blessé, mais… Pour le reste, tout restait flou. A quoi pensait-il ? Où était-il ? A quel point était-il blessé ? Abandonnant le grimoire dans lequel il s’était plongé, Carron se mit à arpenter le salon avec la mine inquiète – encore qu’à l’intérieur, il était plus anxieux qu’il ne le montrait – en se demandant ce qu’il pouvait bien faire, maudissant celui qui avait osé toucher son Familier, maudissant Jedikiah lui-même de ne pas lui laisser l’accès à la totalité de son esprit, se maudissant lui-même et la Terre de ne pas savoir quoi faire.
Il pouvait sortir – il avait déjà attrapé son manteau – mais la neige tombait drue, et il ne savait pas où le chercher. Etait-il loin, perdu dans la forêt, ou au bout du chemin ? Et si Carron se lançait à sa recherche, mais qu’il revenait et l’attendait sur le perron ? Et si Carron ne sortait pas, et que Jedikiah mourrait, tout seul, dehors, dans le froid ? Le sorcier avait l’impression qu’on essayait de lui arracher la moitié de son âme – et, bordel, ça faisait mal. Oh, ce n’était pas la première fois qu’il s’inquiétait pour son Familier mais, en général, il n’était pas bien loin et il pouvait lui lancer un ordre pour lui éviter de trop se mettre en danger (et uniquement si Carron jugeait nécessaire de lui ordonner quoi que ce soit).

A force de tourner en rond et de s’inquiéter, il finit par s’asseoir face à la grande baie-vitrée, enrobé dans des couvertures et serrant l’un des pulls de son Familier contre son petit cœur anxieux, fixant l’extérieur pour essayer de l’apercevoir, pour surveiller son retour. Mais, au bout de quelques heures, la fatigue finie par l’emporter et il s’endormit à même le sol, loin du feu de la cheminée qui mourrait lentement, et finit par s’éteindre, sombrant dans un sommeil agité. C’est un petit grattement contre la porte qui le réveilla, pas bien longtemps plus tard. Comme s’il ne dormait que d’un œil, il sursauta légèrement avant de se lever, avant de tendre l’oreille – pourtant, cela ne trompait pas, et il n’y en avait qu’un qui pouvait gémir sur le perron. Le cœur battant, il se dépêcha d’aller ouvrir la porte, avant de se figer quelques secondes, pâle, devant l’état de son cher Familier.

« … Jedi ! Dans quel état tu t’es mis, qu’est-ce qui t’es arrivé, qui t’a fait ça ?... »

Carron recula légèrement pour le laisser entrer, avant de jeter un coup d’œil à l’extérieur pour vérifier que rien ne l’avait suivi. Prendre sur soi, rester calme, au moins quelques secondes… Il prit le temps de refermer la porte à clé, avant d’accourir et de se mettre à genoux devant Jedikiah, hésitant encore à le prendre dans ses bras en regardant ses blessures, loin – très loin – de s’être calmé.

« Pourquoi tu as fermé ton esprit ? Espèce d’idiot, j’aurais pu venir te chercher, j’aurais pu t’aider, pourquoi t’as fait ça ?... »

Il hésitait soudainement entre hausser la voix et lui faire la morale, moyen simple et efficace de se décharger de tout ce stresse qu’il avait accumulé pendant la nuit. Mais c’était une solution égoïste, et puis que pouvait-il faire devant cette pauvre bouille de chien battue ? Il avait juste envie de lui faire un gros câlin, mais il avait peur de lui faire mal.

« Qu’est-ce que j’aurais fait, moi, si t’étais mort ?... » gémit-il en finissant par céder, le prenant délicatement dans ses bras avec un léger soupire. « Il va falloir nettoyer ça, avant que je te fasse des cataplasmes, et que je te recouse... Mais qu’est-ce que tu as été faire, encore ?... » soupira Carron en enfouissant un instant son nez dans sa fourrure, du côté gauche, y déposant un baiser.

Il était en vie – il était en vie. C’est ce qu’il essayait de se répéter pour se détendre un peu. Il n’osait pas encore lui demander de reprendre forme humaine, ne sachant pas s’il le pouvait – après tout, il avait gratté à la porte. Mais il n’y avait aucun doute qu’il lui faudrait le faire, un moment ou un autre, afin que Carron puisse le nettoyer et le soigner de la meilleure façon possible. Voir sa belle fourrure saccagée lui faisait mal au cœur, mais il n’osait même pas imaginer son état lorsqu’il se dresserait sur ses deux jambes – s’il en serait capable. Sans le relâcher, toujours en faisant attention à ne pas lui faire mal, il jeta un coup d’œil aux blessures de son épaule droite et de son échine, en grimaçant légèrement.


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MessageSujet: Re: 01 - « I'm fine, I swear, I'm fine »   01 - « I'm fine, I swear, I'm fine » EmptyJeu 15 Sep - 22:03

Jedikiah Blackwood a écrit:



« I'm fine, I swear, I'm fine »


I fought a bear, that's all

   Je disais donc : je suis un pauvre con. Ah, j'avais l'air beau, tiens, à poireauter comme une tarte sur le perron de la maison ! Le pelage en sang, l'air parfaitement pitoyable, avec ma bouille de chiot battu la plus misérable qui soit. Parfois, je me demande où j'ai la tête... Attaquer un ours. Carron allait m'étrangler pour une connerie pareille. Enfin, même s'il préférerait sûrement savoir que ce n'étaient pas des chasseurs qui m'avaient mis dans un état pareil, ceci dit. Parce que le problème avec ces trucs-là, c'est qu'en tuant l'un d'entre eux, on en attire fatalement des tas d'autres... Et là, ça sent pas bon. Et je ne voulais pas partir d'ici, moi. J'adorais cet endroit, je voulais y rester ! ... Mais bordel, où est-ce que je m'égarais moi encore... ? Lâchant un petit geignement, je secouai la tête, comme pour me remettre les idées en place. Le manque de sang, la fatigue, ou un peu des deux à la fois, allez savoir, mais ça ne tournait plus vraiment très rond, dans ma caboche. J'avais sérieusement besoin de repos. Et de câlins. De manger, aussi. Mais surtout de câlins et de papouilles. Je veux mes papouilles, Carron, je vais griffer cette porte jusqu'à ce que tu viennes me les faire !

Quand ladite porte s'ouvrit enfin, je pus lever les yeux vers le visage d'un Sorcier visiblement inquiet, et qui ne devait pas avoir beaucoup dormi. J'entrai enfin à l'intérieur, retrouvant avec une certaine joie la chaleur du salon. Même si je constatai d'un coup d'oeil que la cheminée était éteinte. Je laissai mon Sorcier déverser son flot de questions sans sourciller -du moins c'est ce que ça me paraissait être- ne trouvant même pas le courage d'y répondre. Du moins, pas tout de suite. Peut-être qu'un peu plus tard, je pourrais m'exprimer... Là, trop la flemme. Trop fatigué. Je posai ma tête sur l'épaule de Carron quand il me prit enfin dans ses bras, fermant les yeux en laissant échapper un profond soupir d'aise. Voilàààà, c'est ça que je voulais.

Le mot "cataplasmes" me fit retrousser légèrement les babines et réussit même à m'arracher un grognement. Je détestais ça, tout comme ces saloperies d'infusions, d'ailleurs. Moins j'avais à en supporter, et mieux je me portais. Mais là... Je devais bien avouer que je n'avais pas le choix. Il vaudrait mieux pour moi que j'accepte de me faire tartiner, sans trop protester. C'est pourquoi je m'écartai doucement de Carron, lui léchai affectueusement la joue, et me dirigeai lentement mais sûrement vers le canapé, sur lequel je me hissai avec mille précautions -songeant que mes quatre pattes n'étaient décidément pas de trop- avant de m'y couchai sur le flanc. Là, je repris forme humaine, n'ayant plus qu'à me tourner pour me retrouver le dos. Ce qui ne m'empêcha pas de lâcher un juron à moitié étouffé entre mes dents serrées.

- Bordel, ça fait mal... J'ai tué un ours. Ouais, je saiiiis, c'est complètement con. Mais je sais pas, j'ai trouvé que ce serait amusant et un bon entraînement, et puis je me suis dit que ce serait super classe si je pouvais t'offrir sa peau, maiiiiis... J'ai dû laisser l'ours là-bas, je pouvais pas le traîner jusqu'ici...

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MessageSujet: Re: 01 - « I'm fine, I swear, I'm fine »   01 - « I'm fine, I swear, I'm fine » EmptyJeu 15 Sep - 22:04






“Seeing you in this state breaks my heart...”

Le serrer dans ses bras et ne plus le lâcher, voilà tout ce dont Carron avait envie. Et que son câlin guérisse Jedikiah, comme s’il était un ange… Avoir des capacités angéliques, voilà que qu’apprécierait le Sorcier, parfois, en particulier lorsque son Familier rentrait dans un état plus que déplorable. Carron tentait de se calmer tout à fait, à présent qu’il savait que Jedikiah était en vie, tout en sachant pertinemment qu’il ne cesserait de s’inquiéter que lorsqu’il se serait occupé de ses blessures. Que lorsque son état aurait commencé à s’améliorer, même. Il entendit le husky grogner lorsqu’il parla de cataplasmes, mais le Familier n’y couperait pas. Ils le savaient tous les deux ; il pouvait geindre, couiner, montrer les crocs, il n’échapperait pas aux plantes de son Sorcier. C’est sans doute pour cela que le Familier mit fin à leur étreinte en lui léchant la joue, pour se hisser sur le canapé, où il reprit forme humaine. Carron, qui l’avait observé faire avec un sourire attendri mais un regard inquiet, finit par se redresser pour aller rallumer le feu dans l’âtre. Avec tout le sang qu’avait dû perdre – qu’avait perdu – son compagnon, il voulait éviter que celui-ci n’ait trop froid. N’allons pas le rendre malade, déjà qu’il était estropié.

Lorsque Jedikiah lui répondit, le Sorcier écarquilla légèrement les yeux, excédé. Quelque part, il trouvait sa motivation presque mignonne, mais cela ne suffisait pas à atténuer sa colère – mais quel imbécile ! – seule son anxiété le pouvait et l’empêchait de lui lancer quelques remarques trop acerbes.

« Idiot. » soupira Carron en se laissant tomber devant le canapé, à genoux, afin d’être à la hauteur de son blessé : « Tu es un idiot imprudent. »

Il glissa doucement ses doigts le long de sa joue et dans ses cheveux, pour la caresser doucement le temps de quelques secondes, tout en le couvant du regard. Au moins, il s’agissait d’un ours et non pas de Chasseurs. Cela aurait été beaucoup plus problématique, et beaucoup plus inquiétant. Un ours meurt, dix ne débarquent pas. Les chasseurs, ces sales bêtes, ne laisse pas une perte impunie et cherchent régulièrement – toujours – à se venger. Ils n’avaient pas besoin de ça, surtout pas en ce moment. Il en profita pour observer de plus près les blessures qui parcouraient le corps de son Familier. C’était moche, très moche – vraiment. Ca mettrait peut-être un peu de temps à guérir, mais… En surveillant, ça devrait aller tout seul (et Carron allait surveiller ça de près, n’ayez crainte). Le vêtement était déchiré, aussi Carron, après avoir déposé un baiser sur son front, se redressa pour aller chercher une paire de ciseaux afin de lui enlever son haut sans trop le faire bouger.

« Tu m’étonnes que ça fasse mal… Mais à quoi tu as pensé, franchement ? C’est vrai que c’est amusant, hein ! Tu aurais pu mourir, Jedi… »

Carron soupira légèrement. Jedikiah mériterait presque qu’il le laisse se débrouiller tout seul, ça lui servirait de leçon et peut-être qu’il réfléchirait à deux fois avant de s’attaquer à nouveau à un ours. Une fois les guenilles de chiffon (il n’y avait pas d’autres mots pour décrire les vêtements déchirés et imbibés par le sang) ôtées, il se leva pour aller chercher de quoi préparer les cataplasmes, sortant un petit chaudron pour pouvoir en faire une bonne dose. En général, Carron aimait bien le faire « à l’ancienne », au-dessus du feu de la cheminée, mais il était trop pressé pour cela et mis la préparation à chauffer doucement sur les plaques de cuissons une fois qu’il l’eut fait, le temps de pouvoir nettoyer Jedikiah, doucement, avec un gant humide, essayant de ne pas trop appuyer pour éviter de lui faire mal.

« Il ne t’a pas loupé... Essaie de ne pas trop bouger, mon cœur. » soupira légèrement le Sorcier en terminant d’essuyer le sang autant qu’il le pouvait. Il se leva ensuite pour récupérer les cataplasmes et les bandages, et les lui appliquer doucement.  « Je vais m’occuper de toi, mais il va falloir rester calme et m’écouter... Me refais plus peur comme ça, Jedi’. J’ai cru qu’on essayer de m’arracher la moitié de moi-même tellement j’ai eu peur…  » Quand il eu terminé d’appliquer les cataplasmes et de mettre les bandages, il essuya ses mains. « Tu as envie de quelque chose ?... »

Il s’assit sur le bras du fauteuil en baissant le regard sur lui, tendant une main pour attraper celle de Jedikiah. Il lui semblait déjà moins sur le point de mourir, même s’il savait que les bandages cachaient de biens vilaines plaies. Il ne pouvait pas résister à sa bouille de chien battu, blessé en plus, et avait juste envie de le garder au creux de ses bras et de lui offrir ce qu’il désirait, pour le réconforter et l’aider à guérir plus vite…


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