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 “And that’s how I ended up standing naked on the Brooklyn Bridge on Christmas Eve.”

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Dukett
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Dukett


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“And that’s how I ended up standing naked on the Brooklyn Bridge on Christmas Eve.” Empty
MessageSujet: “And that’s how I ended up standing naked on the Brooklyn Bridge on Christmas Eve.”   “And that’s how I ended up standing naked on the Brooklyn Bridge on Christmas Eve.” EmptyLun 18 Juil - 19:13





“And that’s how I ended up standing naked on the Brooklyn Bridge on Christmas Eve.”
...


« Et c’est comme ça que je me suis retrouvé debout, nu, sur le pont de Brooklyn, un réveillon de Noël. » conclue Tommy, provoquant l’hilarité polie de son public.

Le rire de Stephen se serait certainement résumé à un « Ah. Ah. Ah. », s’il avait ri. Mais il ne riait pas. Il gardait un sourire courtois, crispé, en se demandant ce qu’ils faisaient ici et, surtout, pourquoi Tommy avait raconté ça. Il n’aurait jamais dû accepter de venir. Il aurait dû les tenir enfermé dans la chambre ou le salon, et faire oublier à Tommy la déception de n’être pas venu à cette soirée grâce à des activités autrement plus plaisantes. Surtout, ils seraient loin de cette femme qui semblait s’imaginer à la perfection l’océanologue nu sur le pont de Brooklyn le soir de Noël. Il avait envie de la traumatiser un peu ; Tommy était à lui et il pouvait très bien glisser quelques images équivoques dans l’esprit de cette indésirable pour le lui faire comprendre ; mais cela ne se faisait pas ici, avec tant de monde et un public que connaissait plutôt bien le mutant. Alors Stephen prenait son mal en patience, mais la discussion semblait ne jamais prendre fin.

Le Sorcier se tenait droit, un peu fier, surveillait toujours Tommy du coin de l’œil, sans pour autant négliger le reste de l’assemblée. C’était à une soirée semblable à celle-ci qu’il avait rencontré Tommy, pour la première fois. Pas qu’il n’appréciait pas de sortir, parfois. Rarement. Mais Stephen n’était pas quelqu’un de forcément très sociable, aussi était-il surtout venu pour faire plaisir à Tommy – qui serait resté avec lui chez eux dans le cas contraire. Finalement, il aurait mieux valu qu’il fasse l’ermite sauvage. En soi, la soirée n’était pas désagréable. Disons plutôt qu’un ensemble de petites choses arrivées presque toutes en même temps l’agaçaient. Tommy avait bu, un peu – et cela commençait à se sentir. Il suffisait de voir ce qu’il se mettait à raconter, sans sa gêne habituelle. Et sa rougeur était uniquement due à l’alcool. En plus, cette histoire de finir nu sur le pont de Brooklyn, il n’était pas au courant, et aurait préféré l’appendre ailleurs qu’ici, entouré de quelques connaissances de son homme. Même sans ça, Stephen n’aimait pas que Tommy boive trop… Mais il n’avait pas vraiment eu l’occasion de pouvoir l’en empêcher, ne désirant pas spécialement passer pour un petit-ami autoritaire.

Et il y avait cette femme, qui cherchait Tommy depuis le début – oh, elle pouvait toujours le chercher – et qui agaçait Stephen. Elle cachait de moins en moins son attirance (physique, inutile de le préciser) pour le mutant. Eh, oh, il était là lui aussi, est-ce qu’on draguait quelqu’un devant le petit-ami ? Il avait enfoncé ses mains dans ses poches, et Tommy lui avait adressé un large sourire. Il était mignon. Mais ivre. Un peu, pas excessivement, mais c’était déjà trop pour le Sorcier surprotecteur – et jaloux. Tommy, lui, ne se rendait compte de rien. Ni des œillades appuyées de sa collègue (qui avait peut-être un peu bu elle aussi), ni du comportement de son compagnon ; dans le cas contraire, peut-être se serait-il montré un peu plus réservé, et un peu plus attentionné envers Stephen. Son comportement n’avait rien de particulier, sans doute, pour les personnes autour d’eux, mais Tommy avait appris à déchiffrer, plus ou moins, les attitudes du Sorcier. Il avait eu trois mois pour pouvoir l’observer sans le toucher ; il en avait profité autant que faire ce pouvait, s’amusant à décortiquer les expressions et mimiques de l’homme avec lequel il partageait sa vie. Un tressautement de ses lèvres, un léger pli sur son front – il parvenait à déchiffrer les émotions qui agitait cet homme d’apparence un peu froid, secret et réservé, avec plus ou moins de justesse, et en était (d’habitude) assez fier. Mais pas ce soir ; ce soir, il ne voyait pas grand-chose.

« Que diriez-vous d’une partie de poker ? » demanda soudainement un homme dont Stephen se souvenait vaguement.

Sans doute l’avait-il déjà croisé. Probablement un collègue de Tommy – probablement était-il déjà là quelques années plus tôt, lorsque l’océanologue avait pour la première fois posé son regard sur le Sorcier Suprême. Et s’était accroché, aussi bien en amitié qu’en amour (bien qu’il lui fallut du temps pour s’en rendre compte). C’était une pensé qui, en temps normal, aurait arraché un imperceptible sourire à Stephen. Mais il préféra répondre, devançant celle de Tommy qui s’apprêtait à dire que c’était une excellente idée ;

« Ce sera sans nous. Nous rentrons. »

Il vit les sourcils de Tommy se froncer – et il vit aussi une sorte de déception mêlé à du soulagement sur la figure de l’autre homme. Sans doute parce qu’il était l’amant de la femme qui tentait de s’approcher de la sirène, ce que ni lui ni Stephen ne voyait d’un bon œil. Mais le froncement de sourcil de ladite sirène ne présagea rien de bon à Stephen, qui aurait préféré qu’il s’agisse là d’un signe que les capacités cognitives de Tommy soit en piteux état plutôt que le signe d’une rebellion de sa part. Cet homme ne se révoltait jamais, et quand il se révoltait, c’était toujours quand il ne le fallait pas. Heureusement que cela restait rare.

« Une petite partie ? Tu n’as qu’à rentrer, toi, je te rejoins à la maison plus tard. »

Stephen n’avait pas pu passer à côté du sourire qui s’était élargie sur les lèvres de la femme, et qu’elle tentait de cacher. Raté, il l’avait vu – mais difficile de pouvoir lui cacher quoi que ce soit.

« Il est entre de bonnes mains, n’ayez crainte, Stephan. » lui dit-elle d’une voix fluette.

Le « gardez vos mains pour les hommes libres à défaut du votre » resta coincé dans sa gorge alors qu’il se forçait à lui rendre un sourire hypocrite. Elle lui faisait l’effet d’une Brittany en devenir. Il abhorrait Brittany – et encore, le mot était faible. Tommy posa doucement une main sur son bras, se penchant déjà vers lui pour un baiser d’au revoir. Stephen tiqua légèrement. Il pensait vraiment qu’il allait le laisser ici ? Il en profita plutôt pour l’attirer doucement contre lui, en dépit de ses principes qui étaient, entre autre, de ne pas avoir de débordements affectueux en public. Là, il y avait quand même une urgence.

« Stephen. » corrigea-t-il sèchement avant de se tourner vers son petit-ami : « Non, Tommy. Je veux que tu rentres avec moi. »

Il vit Tommy hésiter – parce que, oui, Tommy hésita. Fixant le Sorcier de ses yeux un peu luisant, il n’était soudainement plus assez ivre pour le braver en public. Et, surtout, il ne voudrait pas que l’on pense que leur couple se portait mal. Il avait réussi, pendant quinze ans, à faire croire à tout le monde que tout allait pour le mieux avec Brittany, alors leur faire imaginer que ce n’était pas trop ça avec Stephen alors qu’au contraire, il n’avait jamais été aussi heureux ? Ce serait un comble. Le mutant finit par baisser le nez, soupirant légèrement.

« D’accord, on rentre. »

Le léger sourire qui apparut sur le visage de Tommy poussa Stephen à passer tendrement son pouce sur sa joue. Comment pouvait-on en vouloir trop longtemps à cet homme ?... Stephen finit par saluer l’assemblée, avant de prendre délicatement la main de son compagnon et de se diriger vers l’extérieur. Ils ne s’attarderaient pas plus ici. Lorsqu’ils eurent atteint la voiture, le Sorcier dû rattraper Tommy qui était déjà en train de s’installer au volant. Eh merde, il n’avait pas pensé à ça – voiture, tout ça. Que Tommy conduise lui allait assez bien. Mais que lui-même conduise… La vue de ses mains sur le volant, dans leur état, lui rappelait douloureusement l’accident qu’il avait eu. Aussi ne s’embêta-t-il pas à conduire, comme il pouvait faire apparaître la voiture dans leur garage. Tommy n’a pas eu l’air de bien comprendre ce qu’il venait de se passer – ou peut-être ne s’y attendait-il simplement pas, aussi Stephen lui détacha sa ceinture avant de sortir.

Tommy eu tôt fait de le rejoindre. Il y avait un petit vent frais, dehors, mais on ne pouvait pas réellement dire qu’il faisait froid. Le mutant avait enfoncé ses mains dans ses poches et, suivant le regard de son compagnon, leva les yeux vers les étoiles. Ils observèrent un instant la voûte céleste, avec quelque difficulté, avant que Stephen ne perçoive les frémissements de Tommy et ne décide de les faire rentrer. Lorsque Tommy accrocha son blouson au porte-manteau, s’y prenant à deux fois avec un soupire agacé, il trouva Stephen, les bras croisés, qui le fixait à quelques pas de là. Laissant retomber ses bras le long de son corps, il pencha légèrement la tête.

« Pourquoi tu parles avec des cons comme ça ? » demanda soudainement – et un peu brusquement – le Sorcier.
« Oh, pardon, j’ai oublié qu’il fallait que je te demande la permission avant de parler à qui que ce soit. » répondit Tommy, sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait.

Stephen ferma un instant les yeux. Il fallait rester calme – cela ne servait à rien de s’énerver, de lui tourner le dos, claquer la porte de la chambre et (pourquoi pas ?) s’y enfermer. Non, non. Il soupira ;

« Ce n’est pas ce que je voulais dire… Mais, cette femme. Elle te déshabillait du regard, et plus encore après cette… Histoire. Mais je suppose que tu t’en moques. »

D’une légère pointe de jalousie, il était passé à la colère froide, mais calme. Quoi ? Oui, il était déçu. Surtout que Tommy ne semblait pas plus réagir que ça. Il semblait réfléchir, se rendre compte du potentiel qu’il avait, peut-être. De l’effet qu’il pouvait faire aux autres, et pas seulement à Stephen. Il attendait quelque chose, une réponse. N’importe quoi. Puis il se tendit, et, son accès de colère se mêlant à une soudaine inquiétude, il reprit :

« Réponds-moi, dis-moi quelque chose ! Tu avais envie d’elle, peut-être ?! »

Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, pour Tommy, qui réagit tout d’un coup ;

« … Comment oses-tu dire ça ? Comment… Comment peux-tu penser ça une seule seconde ?! Oh puis merde, tu sais quoi, t’as qu’à dormir seul tu- »

Tommy fut interrompu par un baiser inattendu et passionné qui le calma immédiatement. Ou qui lui fit peut-être oublier ce qu’il était en train de dire. Un sourire naquit sur ses lèvres, tandis que le mutant glissait innocemment une main dans le pantalon de Stephen en lui rendant son baiser. Le Sorcier recula légèrement son visage de celui de son petit-ami, posant doucement son index sur ses lèvres :

« Hep, qu’est-ce que tu crois faire ? Tu es ivre, chéri, et je ne te ferais rien tant que tu seras iv- EH ! »

Stephen eu un sursaut en reculant d’un pas. Est-ce que Tommy venait juste de lui pincer une fesse en essayant de se montrer plus entreprenant que jamais ? Pourtant, Tommy n’avait pas spécialement la tête d’un homme qui venait de peloter le postérieur de son petit-ami, non. Il semblait plutôt… Perplexe, en vérité. Il cligna des yeux, avant de finalement ouvrir la bouche :

« Stephen…
- Oui ?
- Ne me dit pas que c’est…
- Quoi ?
- Ton caleçon… C’est pas ta… Ta cape ?...
- Elle est multifonction, et toujours utile. »
Rétorqua-t-il en haussant une épaule, vaguement vexé, finalement, par le fait que ce n’était pas son corps mais la « cape » qu’avait en réalité cherché à toucher Tommy.

Le mutant écarquilla légèrement les yeux, comme choqué par cette révélation. Le Sorcier fini par secouer légèrement la tête avec un sourire amusé, et revint vers Tommy pour prendre doucement ses mains et l’entraîner vers la chambre, où il l’aida à se déshabiller.

« Tu as besoin de dormir, chéri. » fit-il avec un sourire tendre en le prenant dans ses bras une fois qu’ils furent étendus.

Tommy ne protesta même pas. Il hocha doucement la tête en se blottissant contre Stephen, nichant son nez dans le creux de son cou, passant ses bras autour de sa taille pour bien rester contre lui. Le Sorcier déposa un baiser dans ses cheveux avant de reposer sa tête contre l’oreiller. Ils ne tardèrent pas à s’endormir tous les deux.


Tommy étouffa un bâillement en clignant des yeux. Il chercha un instant Stephen du regard, qui ne se trouvait pas bien loin. Assis, au bord du lit, déjà habillé. Tommy étira son bras pour effleurer le dos du Sorcier avec un sourire énamouré. Stephen se tourna légèrement, et lui retourna son sourire en se penchant pour déposer un baiser sur ses lèvres.

« Bonjour, chéri. Ça va mieux ?
- Hum. Bonjour, mon cœur. Oui, ça va… »


Encore à moitié endormie, Tommy chercha la main de Stephen et entrelaça leurs doigts pour serrer doucement sa main dans la sienne. Stephen lui ébouriffa gentiment les cheveux, avant de se relever. Etouffant un bâillement, le mutant regarda son compagnon sortir de la chambre. Il ne se souvenait plus vraiment de ce qui s’était passé, en fin de soirée. Juste que Stephen avait voulu partir un peu précipitamment. Il se laissa retomber sur le matelas en s’étirant, avant d’enfouir son visage dans le coussin de son petit-ami. Il aimait sentir son odeur. Il essayait de réfléchir à ce qu’il s’était passé la veille, jusqu’à entendre la voix de Stephen derrière la porte ;

« … Et c’est comme ça qu’il s’est retrouvé nu sur le pont de Brooklyn, le soir de Noël. »

Tommy se figea. Merde. Il pâlit, même, avant de rougir subitement lorsqu’il entendit le rire de Stephen, rapidement rejoint par celui de Wong. Qu’est-ce qu’il avait raconté ? A vrai dire, il avait honte de cette anecdote. Evidemment, il ne l’avait jamais raconté, pas même à Stephen. Il s’imaginait aisément la surprise que celui-ci avait dû ressentir, et comprenait pourquoi ils avaient, peut-être, rapidement quitté la soirée. Lorsque la poignée de la porte s’abaissa, Tommy plongea sous les draps.

« Chéri ? » demanda la voix de Stephen, dans laquelle il pouvait noter une pointe d’amusement.

Le mutant couina, indigné et honteux, resserrant sa prise sur le tissus, autour de lui.

« J’ai pas dit ça ! Dis-moi que je n’ai pas dit ça, t’as été fouiller dans ma tête !
- Je suis désolé, Tommy. »
fit Stephen d’une voix légère en s’approchant de lui. « Tu l’as dit, de vive voix, et l’air très… Fier de toi. »

Tommy couina à nouveau, avant de s’indigner, gémissant qu’il était fini, que sa vie était foutue, qu’il ne pourrait plus jamais reparaître en public et qu’il resterait caché sous ces draps. Stephen leva les yeux au ciel avec un sourire amusé, avant de faire venir Wong d’un mouvement de menton, lui faisant ensuite comprendre ce qu’il attendait de lui en attrapant doucement le drap entre ses doigts. Le mutant s’insurgea d’une voix désespérée, tandis que le Sorcier comptait doucement jusqu’à trois, avant que les draps ne soit trop brusquement retirés pour que Tommy puisse les garder en main. En voyant l’expression amusée de Wong, le mutant rougit à nouveau en cachant son visage dans ses mains.

« Eh. » fit doucement Stephen en s’asseyant à côté de lui. « Tu étais ivre. Vous l’étiez tous plus ou moins. Tu n’es pas foutu, chéri. Ton histoire ne va pas te décrédibiliser.
- C’est vrai ?... »
demanda doucement Tommy en relevant le nez vers Stephen.

Si le Sorcier passait doucement ses doigts dans les cheveux de Tommy, celui-ci avait toujours un sourire en coin étiré sur son visage, presque moqueur.

« Tu te moques de moi ! Je vais rester enfermé ici !
- Non, non. Enfin. Je repense à ce que tu as raconté, et… Enfin bref. Te séquestrer à la maison ne me gêne pas, tu sais.
- Ne plaisante pas avec ça…
- Alors reprends-toi. Ce n’était qu’une histoire, on a tous des ratés. Je t’en raconterai peut-être une, à l’occasion.
- C’est vrai ? »
Tommy se redressa pour s’asseoir convenablement. Un coup d’œil à Wong lui confirma que c’était vrai : « Tu me racontes ?
- Plus tard, si tu arrêtes de geindre que tu es foutu, et si tu évites de trop boire, je te raconterai. Allez, habille-toi et descend, le thé nous attend – mais moi je ne vais pas t’attendre éternellement pour le boire. »


Tommy hocha doucement la tête, avant de venir chercher un chaste baiser. Stephen lui ébouriffa les cheveux avec un léger sourire, avant de sortir à la suite de Wong, qui avait eu la politesse de poser son regard partout sauf sur Tommy, fort peu vêtu, mais sur le coup trop embêté par son aventure de la veille pour le remarquer.



© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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