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 04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny

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Billy F. de Kerangal

Billy F. de Kerangal


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MessageSujet: 04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny   04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny EmptyLun 15 Avr - 20:10

Bucky J. Barnes a écrit:


04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny Acroq Aujourd'hui était jour de repos.
Enfin, techniquement en tant qu'espion sous couverture, James n'avait jamais une seconde de repos ou une seconde où il pouvait être totalement lui-même. Mais son mal de crâne perpétuel s'était estompé et l'étreinte de ses supérieurs sur son cerveau s'était relâchée : il avait une journée de repos, ou presque.
Pourtant, les habitudes avaient la vie dure; comme d'habitude il s'était levé à l'aube, et à l'heure où les lève-tards sont encore en train de faire des grasses matinées coquines, il avait fait une séance de musculation, prit une douche et son petit-déjeuner. Il était fin prêt pour la journée qui s'annonçait, mais ne savait à quoi l'employer. De la fenêtre de son appartement, le symbole du Baxter Building scintillait sous l'éclat du soleil matinal.
Bucky eut un sourire. Il avait un plan.

Quelques minutes plus tard, il était au pied du building, une veste de moto sur le dos, des gants de cuir aux mains. Les bras croisés, il observa un instant l'immeuble où vivaient les 4 Fantastiques. Une route s'engageait dans un sous-terrain, menant sans doute au parking des super-héros. Il aurait pu facilement la descendre à pieds ou à moto, mais il se serait alors fait prendre par les caméras de sécurité et se serait heurté à une porte.

Mouais. Il avait une meilleure idée.
Soyons précis: il y avait une route en pente, une porte mettant un terme à celle-ci, une caméra balayant l'espace devant la porte, et des parois encadrant la descente. Pour un acrobate aussi doué que lui, escalader la paroi des buildings voisins pour se retrouver au-dessus de la caméra sans s'être fait remarquer était un jeu … bon pas d'enfant, un jeu d'agent plutôt. De là, Bucky décrocha son bras – ne le regardez pas comme ça – qui rampa jusqu'à la caméra : d'une impulsion cybernétique, il brouilla les connexions de la caméra qui se mit à tourner en boucle.
James sauta au sol, récupéra son bras et appliqua le même traitement à la serrure informatique qui fermait le portail. Ah, l'ère de l'électronique.. Que des conneries. Il pénétra dans le garage, et balaya l'espace du regard. Un parking semblable à tous les autres, si l'on oubliait le nombre de caméras et les voitures tape-à-l'oeil qui y étaient conservées. Voitures, motos... La majorité étaient tapageuses jusqu'au mauvais goût. Mais c'étaient des grosses cylindrées, de fabuleux engins. Bucky profita qu'il était dans un angle mort pour enfoncer ses mains dans ses poches et siffler, admiratif. Johnny avait une sacré collection.

Comment y résister ?
Bucky adorait les belles voitures, et plus encore les belles motos.
La Ferrari rouge de Johnny l'appelait, irrésistiblement... Mais il savait déjà ce qu'elle avait dans le ventre, et qu'une bonne Harley pouvait la dépasser. De toute manière, même s'il était un bon chauffeur de voiture, il était bien meilleur les fesses sur une moto. Alors ? Harley ? Moto-cross ? Moto de course ? Il avait un penchant pour les Harleys, mais ...il avait la sienne, et il était venu pour jouer. Or, il avait vu ce que Johnny pouvait tirer de la voyante moto de course, noire à flamme rouge – évidemment, tu parles d'un design – qu'il voyait dans un coin du parking. Bucky tira sur ses gants, remonta la fermeture éclair de son blouson. C'était parti.


Soit il se cassait le cul à désactiver chaque caméra... Soit il s'amusait un bon coup.
Il inspira un bon coup, et s'élança. D'un bond il atterrit dans l'angle mort le plus proche, une pirouette, et il était dans le second. Une réception sur les mains lui servit à reprendre assez d'élan pour parvenir au troisième. S'aidant d'un mur, il finit par se réceptionner à côté de l'engin.

Une fois sa proie atteinte, Bucky prit son temps. Ou plus exactement, il prit le temps de dévisser la plaque minéralogique de l'engin. Pas par peur de se faire pincer pour vol ( la blague. Le Winter Soldier pincé pour vol. On allait entendre les rires des membres du Kremlin jusqu'ici, tiens. ) puisque de toute façon une moto sans plaque serait un signal d'alerte plutôt qu'une couverture. Il faisait plutôt ça par bon goût.
TORCH ?
Cela devait être une blague. Tout en Johnny prêtait à rire, de l'uniforme moulant aux plaques minéralogiques. Il semblait sorti tout droit de l'un de ces comics que les enfants américains engloutissaient servilement, remplis de super-héros ridicules croyant sauver la planète avec de bons sentiments. Quoique les bons sentiments ne semblaient pas être le prétexte de Johnny, et c'était bien pour cela que Bucky le pardonnait. Il l'amusait beaucoup, et ils étaient presque amis. Disons qu'ils avaient le même amour pour les femmes et la prise de risque inconsidérée. Y a pas à dire, ça rapproche.
Mais TORCH. TORCH I, TORCH II etc, etc vous êtes assez grands pour compléter la suite... Ca, c'était ridicule. Il était hors de question qu'il soit vu en ville avec une moto portant le nom de la Torche. C'était peut-être bien pour un gamin m'as-tu-vu dans le genre de Johnny, mais James avait un peu plus de classe que ça. Alors du balai, la plaque d'idiot. Elle tomba au sol dans un fracas métallique et il l'envoya bouler un peu plus loin d'un coup de rangers. Bucky enfourcha la moto, faisant vrombir le moteur avec délice. Il leva une main, pour saluer la caméra à présent fixée sur lui avant de baisser ses lunettes de moto sur ses yeux.

Et de filer à toute trombe.
La moto répondit parfaitement à sa demande et bondit hors du garage avant qu'on pense à refermer la porte sur lui. Bucky se faufila avec adresse dans le trafic déjà bondé de New York. 150Km en plein New York. Sûr qu'il pouvait faire mieux.
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MessageSujet: Re: 04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny   04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny EmptyLun 15 Avr - 20:11





« Don't play with fire, baby »

«Bucky & Johnny»


Victor Von Fatalis était menotté et recroquevillé à ses pieds, Loki était muselé dans un coin et le Mandarin pendu par les chevilles et bâillonné un peu plus loin. Pour sa part, Johnny avait le pied posé sur les côtes de son ennemi de toujours, et riait tout haut, tout fort et tout seul. Aucun des trois super-vilains n'étaient morts, ni même évanouis. Ils étaient juste là, incapable de bouger, se contentant de fixer le blond avec un air des plus... Sympathique. Et puis soudainement, il y eu un bruit qui crispa le Fantastique, qui éveilla ses sens. Un bruit qui ne devrait pas résonner ici, un ''bip bip'' ténue qui devint vite un vacarme assourdissant. Comment diable ces trois ignobles personnages qu'il venait de vaincre ouvraient la bouche pour faire ce bruit étrange ? Quelle était cette diablerie ?

Un sursaut et un choc brutal avec le sol plus tard, Johnny ouvrait les yeux. Il avant une jambe enroulée dans ses draps, encore sur le matelas, et le reste du corps à côté du lit. Et encore ce brouhaha incessant... Son réveil. Il se redressa, désentortilla sa jambe et éteignit l'appareil maudit. Pourquoi l'avait-il mis si tôt ? Il était à peine huit heure et demi ! Le jeune homme se demanda finalement s'il n'était l'innocente victime d'une pauvre blague. Simplement vêtu d'un short noir et d'un T-shirt orange, il sortit de sa chambre en traînant les pieds, pas encore totalement échappé des bras de Morphée. Il se dirigea directement vers la cuisine avec l'intention de se faire quelques œufs à la coque et du bacon grillé. L'assiette en main, il se dirigea vers le canapé, un œil encore à moitié fermé. Il n'allait pas beaucoup bouger de la journée, s'il devait être aussi amorphe qu'en ce moment même ! Et puis, une journée de repos improvisée ne ferait de mal à personne, si ? Ah, si. A une assiette, des œufs et du bacon, le tout sautant de sa main au sursaut de Johnny, s'écrasant au sol. L'assiette était cassé, le sol salit et... Son petit déjeuner immangeable. Mais franchement, tout ça lui passait bien au-dessus de la tête, alors que l'alarme qu'il avait installé lui-même résonnait dans le salon. On s'en prenait à ses chéries ! Un coup d'œil à la télé, et il vit le vilain-méchant-pas-beau s'enfuir sur sa magnifique MO-TORCH (oui, ne faite pas attention au jeu de mot, vous connaissez Johnny...) de course rouge et noire.

- Johnny : Fuck ! cria-t-il avec toute l'élégance dont il était capable en courant bancalement vers la baie-vitrée.

Il sortit sur la terrasse, suivit sa chère moto qui s'enfuyait sans lui – et sans sa plaque ! Bordel, qui avait osé ?! – il s'élança alors dans le vide ;

- Johnny : Flame on !

Bon, nous sommes d'accord, il aurait pu se passer de ce petit cri poussé avec hargne, mais que voulez-vous, ça lui donnait un certain style. Et Johnny sans son style excentrique, ça n'était plus Johnny, hm ? Son corps se couvrit donc de flammes orangées, et... Son corps fut dénudé, aussi. Effectivement, les vêtements qui servaient de pyjamas au jeune homme n'étaient pas ignifugées ; à quoi cela servirait-il, franchement ? Heureusement pour lui, tous ses boxer l'étaient. Il jura une nouvelle fois de façon fort peu digne de ce qu'il était, et accéléra l'allure.

Très vite, il serpentait entre les voitures, suivant la moto. Il voulait essayer un truc dangereux... S'il se ratait, il risquait juste de passer sous les roues d'une voiture, ou bien provoquer un accident à sa chère Motorch. Tant pis, pas le temps. Il s'éleva un peu plus dans les airs, se positionnant pas bien haut au-dessus de la moto avant de se glisser derrière le conducteur, faisant cesser ses flammes ; et heureux que la Torche pouvait augmenter la température de son corps et ne craignait pas le froid qui aurait congelé son corps presque nu !

- Johnny : Arrêtes-toi, TOUT DE SUITE !

Ne voulant pas tomber de la moto, le blond fut bien obligé de s'accrocher à son conducteur. Il passa donc un bras autour de sa taille – et en le serrant bien fort, on ne sait jamais – et attrapa un bras avec son autre main. Ses doigts se crispèrent en rencontrant une surface lisse et dure, et ses yeux s’agrandirent.

- Johnny : Bucky ? fit-il, surprit. SALAUD ! ARRÊTE CETTE MOTO TOUT DE SUITE ET REND-LA MOI ! hurla-t-il à l'oreille du jeune homme qu'il avait jusqu'à présent considérer comme un bon camarade, voir un ami.

Il faudrait à présent de bonnes explications pour calmer le Fantastique en colère – quoi qu'il hésitait à présent entre dégoût et soulagement. Il aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre ! Et peut-être que ce n'était là qu'un nouveau défi ? Mais pour l'instant le blond ne savait pas et, s'il était tout à fait réveillé, la bonne humeur n'était plus vraiment au rendez-vous.


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MessageSujet: Re: 04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny   04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny EmptyLun 15 Avr - 20:12

Bucky J. Barnes a écrit:



Come on mate, let's play a dangerous game
04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny Tumblrmjk7clndin1qapp5kBucky roulait à vive allure, sans se soucier d'être poursuivit ou non. Il savait très bien que Johnny ne manquerait pas de s'apercevoir au plus vite de la disparation de l'un de ses bébés et de se lancer à sa recherche tout feu tout flammes. James ne guettait pas le vrombissement qui allait suivre lorsque qu'une torche humaine allait se lancer à sa poursuite. Cela serait de la triche, s'il venait enflammé et non pas sur une autre moto. Et nettement moins drôle pour James, qui comptait bien s'amuser un bon coup avec son nouveau joujou : il fit quelques mètres sur la roue arrière, avant de laisser retomber l'engin pour zigzaguer entre deux taxis jaunes.

Il sentit brutalement un poids peser derrière lui. Fallait croire qu'on venait d'embarquer un passager pour la route ! Bucky eut un sourire en coin, sentant Johnny passer un bras autour de sa taille. Ben voyons. S'il cramait sa veste, il allait l'entendre, parole de tueur à gages. James risqua un oeil vers son passager, bien qu'il soit impossible qu'il s'agisse de quelqu'un d'autre que Johnny. Ou alors il allait avoir des problèmes.
...Ce con était à poil. Bucky jura dans sa barbe. Quel idiot. Il avait un mec à poil – ou presque. Enfin. Il espérait que Johnny ne soit que presque à poil, parce que s'il était cul nu derrière lui, ça allait très mal se passer. Déjà parce qu'on ne se balade pas à poil sur une moto si on veut garder sa peau en un seul morceau. Ensuite, parce que si James sentait … quoi que ce soit contre ses fesses, ça allait barder – bref il avait un super-héros à poil derrière lui. Super. Qui vole une moto, vole un super-héros.

« -Arrêtes-toi, TOUT DE SUITE ! » Bonne idée, il pilait net et comme ça peut-être que son passager clandestin – oui c'était le voleur de qui moquait du passager clandestin, tout-à-fait – allait virer par-dessus bord. Il pourrait même lui rouler dessus ensuite, avec plaisir. Cause toujours, tu m'intéresses. On ne volait pas une moto pour s'arrêter à volonté. Surtout quand ce n'était pas demandé gentiment. Concentré sur la route, Bucky ne répondit pas – à cette vitesse en plein trafic sur Manhattan, il valait mieux éviter la parlotte … il avait déjà fait l'amour en conduisant une voiture sur l'autoroute, longtemps auparavant, mais il y avait tout de même des limites à l'imprudence de Bucky Barnes... Quoique... - Non en fait, aucune limite : pour toute réponse, James accéléra encore un peu plus, forçant Johnny à s'agripper à lui.
Allons donc, voilà qu'il emmenait la princesse en balade ! Ce n'était pas qu'il détestait emporter quelqu'un d'à moitié nu en croupe, mais il aurait préféré que le bras autour de sa taille soit féminin, si ce n'était pas trop demandé. L'avantage, c'était qu'il n'avait pas peur d'effaroucher la donzelle... Il allait falloir s'accrocher !

Pas touche à mon bras toi, songea Bucky, agacé alors que la main de Johnny se heurtait au métal de son bras. « Bucky ? » Evidemment Bucky ! Qui donc aurait pu se ramener dans le garage et lui piquer sa chérie, hein ? « SALAUD ! ARRÊTE CETTE MOTO TOUT DE SUITE ET REND-LA MOI ! »ET CE N'ETAIT PAS UNE RAISON POUR LUI BRAILLER DANS L'OREILLE, MERCI ! Il l'avait collé dans le dos, son oreille était prêt de sa bouche, il l'entendait bien comme ça ! Il était vieux, mais pas encore sourd, tout au contraire ! Ni pour être vulgaire d'ailleurs; Johnny aurait dû être rassuré de savoir qu'il était le voleur : il ne ferait pas de mal à la moto, et il la lui rendrait, lui, au moins ! C'était un simple emprunt, il faisait juste un petit tour !

« -Pourquoi ça ? La Torche a la trouille ? » Bucky eut un bref rire, avant de faire soudainement un demi-tour raide : « -Accroche-toi, joli coeur ! »

La moto fit un demi-tour presque surplace, dérapant sur l'asphalte; Bucky tendit le pied, la semelle de sa botte effleura le sol pour les stabiliser et le moteur émit un nouveau grondement.
Demi-tour à 180 et dérapage contrôlé à la perfection. James eut un petit sourire, fier de lui, pendant que l'adrénaline se diffusait dans ses veines. Il ne faisait pas mercenaire que par obligation. La moto repartit à pleine vitesse, cette fois à contre-sens.

James comptait refaire la même chose à peine quelques mètres plus loin – il ne s'agissait que d'un défi, d'une prise de risque inconséquente – mais un camion traversait la rue, surgissant à une vingtaine de mètres d'eux.

«-Nope.»

Trop tard pour ralentir; ils fonçaient droit vers le camion. On baisse la tête, on rentre les épaules et on espère que Johnny lâche pas en route. Et on prie, au passage. Bucky laissa tomber la dernière étape : il n'y a pas de dieu tutélaire des assassins, et accessoirement, il connaissait son coup, il l'avait déjà fait. La moto fila droit vers l'espace le plus haut, entre les roues du camion. James la fit se pencher sur le côté, elle roula droit en-dessous. Les roues les effleurèrent, mais ils passèrent.

La moto bondit de l'autre côté du camion, mais déséquilibrée. Bucky s'apprêta à la rééquilibrer pour continuer sa route comme si de rien n'était lorsqu'une soudaine douleur lui vrilla les tempes. Une migraine. Encore.
Aveuglé, il ne réagit pas à temps. La moto glissa sur quelques mètres, emportée par son élan, mais ne devrait pas être trop mal en point, songea James avant de réalisé qu'il ne faisait plus corps avec la moto.
Ejecté par la vitesse, Bucky fit un vol plané, avant de rouler sur le sol. Amortissant l'atterrissage de son bras cybernétique, le portant en avant pour qu'il prenne le choc, Bucky atterrit sur le ventre. Il se renversa sur le dos, avec un sifflement de douleur. Merde. L'agent s'accorda un instant immobile, allongé au sol, pour prendre sa respiration. En toute théorie, il n'avait rien. Pas grand chose. Une arcade explosée, quelques éraflures, la peau brûlée par endroit... peut-être une côte froissée, au pire. Barnes eut un petit rire. La vie civile ne lui convenait visiblement pas, il finissait dans le même état qu'après une mission.
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MessageSujet: Re: 04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny   04 - Catch me if you can, dearie | Bucky & Johnny EmptyLun 15 Avr - 20:12





« Don't play with fire, baby »

«Bucky & Johnny»


Johnny se moquait pas mal des gens qui pouvait le voir en boxer à l'arrière de sa moto, accroché à un homme. Et même si le magnifique logo des Quatre Fantastiques ressortait de façon presque ostentatoire sur la fesse droite de son seul vêtement – blanc sur fond noir –, il était à peu près certain qu'on ne pourrait pas le reconnaître vu la vitesse à laquelle Bucky conduisait. Et heureusement, parce qu'il ne s'imaginait pas vraiment devoir expliquer le pourquoi du comment à son équipe ; il imaginait d'ici les brimades de Ben et les regards appuyés et interrogateurs de sa sœur. Il n'avait pas besoin de ça.

- Bucky : Pourquoi ça ? La Torche a la trouille ?
- Johnny : Petit con, je veux juste que tu me la rende ! grogna Johnny en réponse, alors que Bucky faisait soudainement demi-tour.
- Bucky : Accroche-toi, joli coeur !

Aucun problème ; vu le demi-tour – quoi que parfaitement maîtrisé – de James, mettant la moto à contre-sens sur la route, la Torche ne se fit pas prier et s'empressa de passer son deuxième bras autour de la taille du conducteur en serrant les dents. Oui, il avait de la chance que Johnny le porte un peu dans son coeur ! Les doigts du blond se crispèrent sur la taille du brun alors qu'il voyait un camion beaucoup trop près à son goût traverser la rue. Il pouvait tout aussi bien lâcher son ami – ou ex ami, il n'avait pas encore décidé – et sauter du véhicule pour s'envoler et sauver sa peau, mais Johnny resta accroché à Bucky. Et le petit saligaud voleur de moto les fit passer sous le camion. Même le jeune Storm n'avait jamais tenté un coup pareil ! Et le pire, c'est qu'ils s'en sortir. Enfin, si James voulait bien stabiliser la bécane. Elle glissa sur plusieurs mètres, et le Fantastique lâcha le brun, enflammant instinctivement son corps. Si Bucky fut éjecté de la moto, à présent en feu à cause de son propriétaire (quelle honte !), Johnny roula quand à lui sur l'asphalte, ses flammes disparaissant alors qu'il effectuait une dernière galipettes forcées, avant de s'arrêter sur ses fesses, les jambes écartées comme dans un vulgaire dessin-animé.

Il avait les cheveux complètement en bataille – déjà que c'était pas la joie – et quelques égratignures par-ci par-là, mais rien de bien grave comparé à sa moto.

- Johnny : Mais merde ! Regardes ce que tu as fait ! Ma moto ! Complètement morte ! Putain, tu vas me le... le jeune homme s'arrêta au milieu de sa phrase en voyant le corps étendu du brun. Bucky ?

Johnny fonça jusqu'à la masse inerte qu'il apercevait, s'accroupissant à côté de lui. Il grimaça en le voyant en mauvais état. Il avait le visage ensanglanté, pas très beau à voir, la peau brûlée par endroit, quelques égratignures comme lui...

- Johnny : Si tu crèves, je te jure, je te tus. siffla-t-il avec sincérité, sans vraiment faire attention à ce qu'il disait.

Bon, d'accord, t'as gagné, je te pardonne pour la moto, mais si tu crèves connard, je te tiendrais rancune jusqu'à la fin de mes jours. Ouai, c'était à peu près ce que le blond était en train de penser, avant de se rendre compte que Bucky respirait. Et riait un peu, aussi. Johnny soupira en secouant la tête avant de passer une main dans ses cheveux pour les arranger comme il pouvait, les rabattant sur un côté de sa tête. C'était pas une coupe qu'il arborerait tout les jours, c'était certain, mais valait mieux en avoir une que pas du tout.

- Johnny : Tu peux te relever ?


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